Vezelay St Jean pied de port, mon long chemin : 2ème partie

Belle marche dans les montagnes basques.

Arrivé à St jean Pied de Port, je visite la ville après m'être rendu directement à l'albergue prendre ma couchette et après avoir déposé mon sac à dos.

Les radiateurs fonctionnant, j'en profite pour faire sécher mon duvet qui avait été trempé par un débordement de ma poche d'eau.

Les pèlerins sont au rendez-vous. La plupart d'entre eux arrive par le train.

Il y a beaucoup de touristes qui visitent la ville. J'envoie 6 cartes postales à la famille.

Je prends mon dîner à l'albergue. Sur les trente pèlerins présents, aucun n'est français.

La nuit n'est pas terrible, mon lit est juste à côté de la porte du couloir et j'ai la lumière qui s'allume à chaque fois que quelqu'un se lève.

St Jean Pied de Port

  Suite de mon chemin de St Jean Pied de Port à Compostelle :

           http://sjppcompostelle.canalblog.com/

Le petit déjeuner est servi à 8h00 et je démarre à 8h30. La patronne m'offre un petit sandwich pour ce midi.

Je suis maintenant dans le pays basque. Je m'arrête devant la stèle de Gibraltar qui marque symboliquement la réunion en ce point des 3 chemins français : celui du Puy en Velay, celui de Tours et celui de Vézelay.

J'emprunte ensuite le GR65 (très forte pente) pour m'arrêter devant la chapelle de Soyance d'où il y a une très belle vue à 180°.

Au loin, les pyrénées auparavant éloignées sont plus proches. Dans deux jours, il faudra les franchir. Je retrouve Arnaud à St Palais où nous prenons une bière, puis il disparaît. Je ne sais pas par où il passe mais certainement pas par les indications du guide.

J'arrive au gîte GAINEKO ETXEA (39 euros avec dîner et pdj). Il y a maintenant beaucoup plus de pèlerins. Quasiment tous les marcheurs présents terminent leur chemin à St Jean Pied de Port.

La soirée sera très conviviale autour d'une seule table (apéritif, bon repas, vin, digestif...) avec des chants basques et une ambiance bonne enfant entretenue par le maître des lieux.

La stèle de Gibraltar

 La chapelle de Soyance

 Une soirée bien arrrosée avec des chants basques et un très bon accueil au gîte GAINEKO ETXEA

Je démarre la randonnée à 8h30 avec Arnaud. Nous nous prenons en photo sur le vieux pont fortifié d'Orthez, puis à nouveau en traversant l'Hopital-d'Orion près d'une statue de pèlerin se trouvant à côté d'une église où nous avons fait une pause. 

Arnaud marchant plus vite que moi, il me devance, je ne le reverrai plus de la journée.

Je traverse Sauveterre en Béarn pour rejoindre l'auberge du Saumon où j'ai réservé. L'auberge est restée dans l'état dans lequel elle devait être dans les années 1940.

Au restaurant de l'auberge (cadre et décoration très rustique !) où je suis le seul client, un couple de touristes arrive avec l'intention de manger du saumon qui semble être la spécialité du restaurant. Mais pas de chance, il faut le commander avant.

De plus, il fait un froid de canard dans le resto, la patronne n'a pas jugé bon d'allumer le chauffage. Les 2 clients râlent et réclament un peu de chaleur. La patronne le met en marche mais de toute façon, le temps de réchauffer la pièce, et tout le monde sera parti depuis longtemps.

Finalement, le couple a pris le parti d'en rire. Nous échangeons quelques mots sur Compostelle.

Je passe une bonne nuit sous 3 couvertures. 

Depart à 8h15 sous une petite pluie. Je croise plusieurs fois au gré des pauses le couple d'allemands.

J'arrive à 15h00 dans un magnifique refuge installé dans un bâtiment historique : l'hôtel de la Lune (8 euros).

Il y a une machine à laver le linge, je me déshabille entièrement pour y mettre tout mon linge. Je suis donc nu comme un ver :) lorsqu'un pèlerin venant de l'extérieur pénètre dans la pièce qui n'était pas fermée. Je me sauve dans le dortoir pour me revêtir puis reviens pour en rigoler avec lui.

Il s'agit d'Arnaud, un ancien colonel à la retraite. Très sympa, avec beaucoup d'humour, nous nous retrouverons souvent, notamment dans les premiers jours, le soir dans les albergues. Je lui donne un surnom : le colonel Moutarde (les amateurs de Cluedo comprendront).

Il a cependant un gros problème : suite à un accident de plongée dans l'armée, il a perdu l'audition complète de son oreille gauche et n'entend presque pas de son oreille droite malgré un appareil. Son handicap sera la source de bonnes rigolades car il répond souvent à côté de la plaque.

Il a de longs cheveux blancs et une grande moustache qu'il rasera quelques jours après quand une personne lui donnera 8 ans de plus que son âge. Il est vrai que sa moustache toute blanche le vieillissait pas mal. Un autre problème mais celui-ci commun à beaucoup de marcheurs : il ronfle terriblement.

Nous partons ensemble faire nos courses pour dîner : 2 tortillas et une bouteille de Jurançon, le vin de la région, qu'il nous offre.

Curieuse, cette statue de l'archange Gabriel au mileu d'un carrefour.

 une drôle de chenille avec un dard crochu

  La tour du château de Moncade à Orthez date du XIIIè siècle

 Le très beau gîte d'Orthez : l'ancien hôtel de la Lune

 La porte qu'Arnaud va franchir et me découvrir nu comme un ver !

La pluie est tombée toute la nuit et a cessé ce matin quand je suis parti à 9h00.

Je marche toujours sur l'ancienne voie ferrée dont les traces sont encore bien visibles. Il y a toujours de grandes lignes droites.

Ver 10h, j'arrive à Audignon. Il y a un très beau retable dans l'église.

J'arrive comme les autres jours dans un beau gîte. La voie de Vézelay est vraiment très bien pourvue en gîtes pour les pèlerins. Il est 14h, je dois passer à la piscine qui vient juste d'ouvrir pour retirer les clés, faire tamponner ma crédentiale et m'acquitter du loyer (5,50 euros).

Le soir, un couple d'allemands arrive à 18h30 complètement épuisé. Apparemment, ils n'ont pas l'habitude de la randonnée. Quand je leur dis qu'il faut aller s'inscrire à la piscine distante de 2 kms, ils refusent de bouger.

Un homme du secours populaire qui attend dans la cour une camionnette de vivres pour la décharger propose d'emmener la femme à la piscine car son mari est trop fatigué et refuse de bouger ! Ce qu'elle accepte. Pendant ce temps, je vais donner un coup de main à la décharge des vivres dans l'entrepôt.

Evidemment, ils n'ont pas eu le temps d'acheter leur repas. Je leur prépare leur dîner avec le surplus que j'ai avec moi. Le couple est sympa. Ils ont prévu demain de continuer jusqu'à Orthez sans s'arrêter (52 kms). A mon avis, ils vont terminer en bus ! 

 L'église d'Audignon et son magnifique retable.

 Les tracteurs viennent décharger les grains de maïs sur des dalles. Ensuite, des bulldozers les rechargent dans des semi-remorques. 

 L'albergue  

                                                                      Le couple d'allemands

Départ à 7h45. Toujours de grandes lignes droites très monotones. Partout d'immenses champs de maïs. C'est l'époque des moissons et je vois parfois 3 énormes machines agricoles de front qui font la récolte. Moi qui assimilais les landes aux pins !

Vers 10h, je traverse la belle ville de Mont de Marsan. La traversée est agréable et le chemin bien indiqué. Il y a de nombreuses sculptures au centre ville.

J'arrive à St Sever à 15h30. Le gîte, très bien, est installé dans le couvent des jacobins. Je suis encore seul.

Le village n'a pas d'épicerie, je fais mes courses chez le boucher et chez le boulanger. Le soir l'hospitalière de l'association m'apporte une très bonne soupe de potiron (c'est vraiment sympa), tamponne ma crédentiale et récupère le loyer (10 euros). 

 Mont de Marsan

 L'abbaye de St Sever

Le gîte de St Sever dans l'ancien couvent des Jacobins

Le kilométrage prévu est faible aujourd'hui (18 kms). Je prends mon temps et démarre à 9h. J'ai planifié une petite journée pour me permettre de me reposer. Plutôt que de faire une pause d'une journée, je préfère scinder une étape en deux.

Encore de grandes lignes droites, d'abord sur du sable, puis sur du bitume.

J'arrive au gîte à 15h00 (j'ai vraiment pris mon temps !). Celui-ci est confortable (3 chambres de deux lits) mais placé au bord d'une route passante donc bruyante. Ce soir, les boules quies seront indispensables.

Je passe à l'épicerie-bar chercher la clé et m'acquitter de 5 euros. J'en profite pour commander ce soir mon dîner : hamburger-frites-boisson. C'est pratique.

 Une vieille borne Michelin

Départ à 8h30 sous le soleil. RAS sur cette journée dont le chemin continue à suivre la voie verte. Je passe devant une chapelle qui est fermée et j'arrive à 7h30 à Roquefort. 

Encore une fois, le guide marque 29 kms et j'ai l'impression d'en avoir fait 37, c'est à dire 2 heures de marche de plus que prévu.

Je crois avoir compris ce que j'interprète comme un kilomètrage erroné : en réalité, je m'aperçois que je marche moins vite et que ma vitesse habituelle de 4km/h est peut-être tombée à 3,5 km/h, ce qui expliquerait pourquoi je mets plus de temps pour arriver au terme de l'étape. Mea culpa !

Le refuge est très bien en donativo (10 euros). Il y a une machine à laver et une sèchante. J'en profite pour laver tout mon linge.

Le pèlerin qui était avec moi hier arrive à 19h30. Il s'affale sur le canapé en m'expliquant que ce soir, il ne prend pas de douche ni ne fait de lessive !!!

 La voie verte. Il y a encore quelques traces de l'ancienne voie ferrée.

Je marche sur une ancienne voie ferrée transformée en voie verte. Le chemin est rectiligne et boisé.

Sur le chemin, je trouve par terre un sweet avec une capuche. Bien qu'un peu troué, il sent bon la lessive. Il a du tomber la veille (il est trempé par la rosée) d'un sac à dos d'un marcheur. Je le ramasse et le garde pour le rendre à son propriétaire si je le rencontre. Je n'ai pas retrouvé son propriétaire. J'ai donc gardé ce sweet durant tout mon camino (il est à ma taille) et me tiendra chaud notamment le soir.

J'arrive très tôt (vers 13h). J'ai eu le digicode pour entrer en téléphonant à la mairie. Le paiement est donativo (je donne 15 euros). C'est un beau petit gîte en forme de chalet. Quand j'arrive, je comprends qu'il y a quelque chose qui cloche. La fenêtre près du digicode est cassée. Je peux pénétrer à l'intérieur sans avoir à composer le code.

En lisant une lettre posée sur la table, j'ai l'explication : la veille deux pèlerines y sont venues. La vitre a été cassée accidentellement. Honnêtes, elles ont laissé un numéro de portable dans le cas où la mairie souhaiterait les joindre.

Douche et lessive. Le linge aura le temps de sécher. Je passe un après midi tranquille à me reposer au soleil sur la terrasse après avoir fait quelques courses. 

Un autre randonneur arrivera très tard. C'est un espagnol qui ne parle ni le français ni l'anglais. Les échanges sont donc restreints.

L'hospitalier me dépose aux abords du pont suspendu enjambant la garonne à 8h30 sous un ciel couvert et un temps froid. De la rive opposée, j'ai une belle vue sur La Réole notamment sur son prieuré.

Drôle d'aventure aujourd'hui : sur mon guide il était indiqué 24 kms. J'ai suivi le flèchage (complètement farfelu !) sans regarder mon guide comme tous les jours. Conséquence : 36 kms soit 12 de plus.

Les paysages sont variés. je traverse plusieurs vieux ponts en pierre.

J'arrive à 17H00 sous le soleil. Je passe à l'office de tourisme récupérer la clé pour le gîte et payer 10 euros.

Le gîte se trouve encore une fois dans une ancienne école (il est écrit sur le fronton : école de garçons). Ce gîte, froid d'un premier abord, se révèle sympa à vivre. Je suis encore seul.

Dans la soirée, je visite la cathédrale.

 Je ne me rappelle plus dans quel village se trouvait cette église.

 Une palombière (cache pour la chasse à la palombe)

 Une oeuvre originale à l'office de tourisme

 La cathédrale de Bazas.

Le gîte installé dans l'école des garçons             La vue de ma chambre

 Mon lit                                                       La table est mise !

Il fait froid ce matin au départ de St Ferme à 8h30, entre 1° et 8°. Toute la journée, je vais garder la polaire.

Une journée tranquille passée à marcher au milieu des vignes. Le chemin est entièrement bitumé.

Je dors et dîne dans un gîte (30 euros). Le gîte est éloigné du chemin. Les propriètaires, des personnes très sympathiques, viennent me chercher à La Réole. Ils me ramèneront le lendemain au même endroit.

  Pause déjeuner dans les vignes

  La Réole

 Le prieuré (maintenant la mairie) et l'église St Pierre

 L'église St Pierre adossée au prieuré

 Le gîte                                                       Ma chambre

Départ à 8h00 avec un beau soleil qui ne me quittera pas de la journée. Je suis en Gironde limite Périgord donc il y a beaucoup de vignes, d'abord le Bergerac puis l'entre 2 mers.

La marche se déroule en grande partie sur du bitume mais sur des petites routes tranquilles. Le balisage est conforme à mon guide et correct.

J'arrive au refuge d'une association jacquaire à 16H00 (25 euros avec le dîner et le PDJ). Je suis seul avec l'hospitalier et son amie qui fermera le gîte dans une dizaine de jours. Le couple est très sympathique et naturellement nous discutons des chemins menant à Compostelle.

 Des silos à blés ?? Non, des cuves pour entreposer le vin. Gigantesque !

 Le refuge pèlerins

Rien à signaler sur cette journée, excepté un détour de 5 kms pour cause d'égarement dans une forêt du à une mauvaise signalétique. Toujours du soleil.

J'arrive dans un beau refuge où je suis seul.

 Port Ste Foy

 le gîte municipal

Je démarre à 7h30 avec Lucia. Nous passons sur un pont où nous photographions un beau coucher de soleil. Nous nous quittons 10 mn plus tard car elle prend une variante.

3 erreurs d'orientation dont deux assez longues viennent pimenter cette journée ensoleillée et la rallonger de 3 kms.

J'arrive à 16H en même temps que l'hospitalière qui vient ouvrir le gîte municipal. Celui-ci est bien (10 euros). Situé au coeur du village, il est proche des commerces. Lessive, douche, courses.

Je discute avec un cycliste devant l'albergue. Lui aussi a fait Compostelle et s'est arrêté devant le gîte par curiosité.

Un peu plus tard, je reçois la visite du responsable de la communauté de communes qui est venu constater la propreté du gîte suite à des remarques désobligeantes de l'hospitalière de l'étape suivante rapportant que certains pèlerins se sont plaints. Nous faisons le tour du gîte pour constater que celui-ci est propre et très bien tenu. Il y a même un transistor. La musique diffusée égaie un peu la solitude.

 St Astier

Je démarre à 8h15 sous une température fraîche. Pour la première fois depuis Vézelay, je marche seul.

Peu après le départ, j'arrive à Chancelade où il y a une abbaye et une église abbatiale. Une communauté de chanoines réguliers de Saint Augustin s'y est réinstallée en 1996.

Je m'arrête d'abord devant la petite chapelle St Jean située à quelques mètres de l'abbaye. Le mot PAX est gravé dans la pierre ainsi qu'une main bénissante. Rare !

Une femme ouvre les portes de l'église abbatiale à l'instant précis où j'arrive. Elle repart ensuite me laissant seul. Comme à chaque fois lorsque je me retrouve seul dans un lieu de culte, un sentiment de bien être et de paix m'envahit. Je m'assieds sur un banc et je reste quelques minutes à méditer.

Le reste de l'abbaye ne se visite pas. Il est prévu d'ouvrir plus tard un centre spirituel dans l'ancienne maison de l'abbé.

Le parcours se déroule sur des chemins. Je traverse des forêts toujours sous un beau soleil. Je longe le canal d'Annesse et Beaulieu. Belle marche tranquille.

Je dors dans une belle chambre d'hôte.

Construite hors de l’emprise conventuelle, elle était l’église paroissiale, consacrée en 1147.
Petite romane de style Saintongeais, en bel appareil régulier, peu de décor, architecture épurée, d’une rigueur propre à la règle de St Augustin.
On peut voir en façade occidentale un très beau portail plein cintre à voussures portant quatre médaillons avec les signes P, A, une croix et X, en axe, sur un corbeau, une main bénissant, l’agneau pascal en bas relief dans un médaillon au sommer du pignon.

  la chapelle St Jean à Chancelade

 L'abbaye de Chancelade est une abbaye de style roman. Sa construction s'est étalée du x^e au xii^e siècle.

 Le canal d'Annesse et Beaulieu

Pont suspendu au-dessus de l'Isle.                  Ma chambre

La marche démarre à 7h30. C'est la dernière journée où je marche avec Armelle et Marc puisque, comme prévu, ils s'arrêtent à Périgueux là où ils avaient commencé leur pèlerinage vers Compostelle il y a deux ans.

Un beau soleil va nous accompagner tout au long de la marche. Arrivés à Périgueux, nous déposons nos sacs à dos à l' ancien domicile d'Armelle et Marc qui est en vente. Ensuite, ils me servent de guides pour visiter la vieille ville et la cathédrale. Nous buvons une dernière bière en nous disant au revoir.

Je me rends ensuite à l'albergue (15 euros avec le petit dej). L'hospitalier a pris ses fonctions depuis ce matin. Nous discutons longuement sur nos différents chemins. Il a déjà fait les 4 chemins français mais aucun en Espagne. Il hésite pour l'année prochaine entre le frances et le norte.

On dîne ensemble. Je suis seul dans une chambre de 3 lits. Lucia qui est arrivée plus tard, dort dans une chambre à côté. Je passe une bonne nuit.

Périgueux

La cathédrale

Encore une petite étape avec, pour commencer, une petite pluie puis ensuite un beau soleil. Nous prenons le petit déjeuner au bungalow.

Les sentiers sont agréables et nous pouvons nous payer le luxe d'éviter la nationale même si cela rajoute des kilomètres.

Nous arrivons au beau gîte de l'association des pèlerins tenu par un hospitalier qui fera la fermeture prévue pour le 15 octobre. Il nous prépare le dîner (nuit + dîner 20 euros). Auparavant nous allons boire une bière à la maison de la truffe dont le menu est à 115 euros !!

Petite marche aujourd'hui.

Nous arrivons dans un bungalow installé dans un camping (10 euros). Nous commandons un plat cuisiné (7 euros). Nous sommes 4 avec la femme hollandaise (LUCIA) rencontrée au gîte d'hier.

En partant à 7h30, nous ne prenons pas le chemin officiciel qui passe par Chalus mais par des départementales qui font gagner 5 à 6 kms.

Nous passons devant les ruines du château de Guy des Cars, le célèbre écrivain de romans à l'eau de rose. Le château a été racheté par la mairie après son décès.

Nous arrivons au refuge de La Coquille (gîte d'association jacquaire) dont l'hospitalière est une hollandaise.

Ma coquille attachée à mon sac à dos s'étant brisée il y a quelques jours, elle m'en donne une nouvelle.

Il y a une autre hollandaise, Lucia, qui est présente également. Le dîner est préparé par l'hospitalière et bien arrosé avec, pour finir, une liqueur de mirabelle que l'hospitalière est allée chercher dans son camping-car.

 Le château de Guy des Cars

Départ à 8h30 et arrivée à 15h30 avec un beau soleil.

RAS

Le soir, nous dînons très bien dans un restaurant. Le gîte pèlerin est petit mais parfait.